11 12 2007

Ghardimaou par Aïn-Draham, les montagnes de chênes lièges sont magnifiques et la route a été élargie , elle est correcte, ce n'est plus la route dangereuse à épingles à cheveux, ce n'est plus la route de conduite sportive dont ma fille m'a parlé. Après Djendouba la route vers l'Algérie est large, les eucalyptus ont été coupés et replantés plus loin .
Nous sommes bien reçus chez l'oncle de mon gendre, la maison est carrelée et faïencée mais humide, il pleut aussi par ici et le réchaud à pétrole est éteint... La rue est calme, ce n'est pas le jour du souk, elle est ombragée de chaque côté par des mandariniers avec leurs fruits mûrs et les orangers avec leurs fruits verts.
L'aprés midi on revient chez nous, le marché couvert est saturé de fruits et de légumes qui sont pleins d'eau qui s'égoutte à terre et ruisselle; le couloir des bouchers est sec et ma fille achète du gros chevreau de six mois . On rentre à la maison, on épluche les patates nouvelles et on prépare un ragoût avec l'harissa, je vais essayer de manger cette marga malgré mon estomac fragile. On boit l'eau minérale car l'eau du robinet sent la javel et risque de mettre à mal nos intestins !
La grande table de deux mètres est bien grande pour nous trois, ma fille veut acheter une toile cirée mais elle craint d'être arnaquée . On achète le pain chez l'épicier, on attend midi pour avoir du pain chaud.
Le  chauffe eau est en panne de résistance, il paraît qu'on peut adapter une autre qui n'est pas d'origine !