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El Morjène
24 mars 2010

Elle attendait un signe de la vie, un signe

Elle attendait un signe de la vie, un signe d'amour ; elle n'avait plus rien à comprendre, tout était arrivé, tout s'était réuni son corps et son esprit mais elle avait tout à vivre ou tout à mourir, elle ne savait pas. Elle restait paralysée, dans l'impossibilité d'importuner l'autre, elle avait trop dit parfois à son insu, elle se souvenait. Jusqu'au jour, où elle dû écrire deux phrases au milieu d'une feuille blanche, elle disait la réalité et advienne que pourra, elle ne compterait pas les minutes, les jours, les années, elle ne compterait pas les kilomètres, les mers à traverser, les murs à escalader, les précipices à sauter. Qu'importaient les années d'attente, qu'importait la souffrance, elle n'était pas pressée mais elle aurait voulu savoir l'espoir.
N'était-elle pas tomber en eau ? qu'allait-elle devenir ?
Allait-elle s'immobiliser à jamais ou reprendrait-elle sa course; allait-elle mourir en terre ou bien allait-elle chercher le plus court chemin pour arriver vers le fleuve tranquille, il n'était pas imaginaire ; elle n'avait plus peur, la rivière irait dans le fleuve et elle existerait en lui et avec lui sans mourir .
Son désir, sa faim sont pour l'amour ( cosmique ) et pour l'amour humain quoi qu'on en dise !
C'était comme un couteau qui coupait sa chair en deux, c'était comme un glaive qui perçait son ventre, c'était comme une épée qui traversait son corps, c'était comme une balle qui la trouait, c'était comme une graine qui grandissait et qui dévorait sa vie, c'était comme un soleil intérieur qui brûlait, c'était comme un feu qui ne s'arrêtait pas, c'était comme une autre vie dans son être.
Pourquoi cet oiseau chantait et qu'elle ne pouvait plus chanter.
Pourquoi la nature était immobile sans un souffle de vent qui la faisait s'envoler.
Pourquoi le petit acacia n'était pas mort malgré les enfouissements.
Pourquoi l'aubépine greffée était à moitié rose et à moitié blanche.
Pourquoi le printemps qui chantait était-il terminé, fallait-il craindre la chaleur torride de l'été.

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