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Julien arrivait devant le café de la cité, c'était un jour férié et il allait se ravitailler à la petite épicerie du quartier, les places de parking étaient rares , juste une bien resserrée. Il engagea sa large voiture, un bruit inhabituel, son neveu cria :" Attention, ça touche..."  Reculer ou avancer que faire ? Julien avança quand même et dans le café dix têtes le regardèrent puis arrivèrent quatre filles en furie !
Cris, insultes, menaces .
" Si vous ne savez pas vous garer, il y a des places ailleurs "
" Ma voiture neuve qui sort du garage.... vous avez un constat dans votre voiture "    
" Je vais appeler la police "
Julien " appelez la police si vous voulez "
Elles crient et menacent " Sors de la voiture "
" Pas de constat sous la contrainte ! "
Il prend son cabas et rentre à l'épicerie suivit d'une fille penaude ...
Il revient à la voiture, les filles sont absentes; elles sont tellement méchantes qu'il pense qu'elles le font marcher, elles veulent le faire payer la rayure qu'il n'a pas fait, il pense partir , elles ne méritent pas qu'on s'intéresse à elles !
Mais elles sont aux aguets, elles ont peur qu'il parte sans rien signer, nouvelles menaces !
" J'appelle la police pour insultes " elles baissent d'un ton et retournent au café .
Un homme vient faire la paix, il fait un parfait médiateur " Des filles mal élevées, c'est dommage "
Julin sort , oui c'est vrai il y a une rayure, ce n'est pas les rétroviseurs; oui c'est son pare-choc qui a rayé "
L'homme tend le constat, Julien s'exécute !
Il aperçoit un vieil homme au teint basané qui est triste, qui a honte; il lui explique que ça peut arriver à tout le monde un accrochage et l'homme disparaît sans bruit en murmurant " Pas étonnant qu'on est mal vu "
La conductrice revient et murmure :" S'il vous plaît " car les voitures sont très proches mais Julien traîne et la conductrice sort sa voiture la peur au ventre .
Après la fouille des papiers, Julien trouve sa clef qui était tombée à terre !