Demain on écrira

Fini le ciel saharien, ce ciel blanc que je ne connaissais pas, ce ciel de sirocco. Ce matin, on peut vivre sur la terrasse sans être tué, un bon petit vent tout frais qui vient de France ! un mois de somnolence ou plus, c'est trop .
Le jour se passait à transpirer, la nuit à chercher le sommeil sur l'oreiller trempé ; un mois sans projet, sans effet, sans trêve, sans rêve ; un mois à lutter contre les microbes des plages peut-être polluées, la peau qui cuisait si vite même dans l'eau !
Alors on allait, on venait, on s'asseyait, on se couchait, on se relevait et la tension tombait et l'attention disparaissait.
Demain on lira, on entendra la radio, demain on briquera, demain on sortira !
On se terre à l'intérieur, il est vrai qu'au bord de la mer vers les cinq heures, c'est tolérable .
Demain on écrira, on peindra, on cherchera des cartes, on bricolera, on marchera.
Mais aujourd'hui, le ciel est bleu comme au printemps, les oiseaux reviennent, les chats errants sont moins méchants...
Bonjour le vent, le ciel d'été du pays natal, bonjour Septembre aimé !