Un an avant
Je n'ai plus de vêtement, tout est usé ou déchiré. Il faudrait que j'aille au marché à Saint Vallier ; je crois qu'il y a toujours les David qui vendent des bleus de travail.
Mais c'est tout un problème, il n'y a plus de car, il faut que je demande qu'on me conduise en voiture et je n'aime pas cela. Mais avec mon vélo, je ne peux pas faire vingt kilomètres aller et retour. J'attends la foire, peut-être je trouverais une occasion pour aller !
Pour les courses, inutile de demander à mes nièces, il faudrait leur donner de l'argent et elles n'achèteraient pas ce que je veux.
Je vais au village, je fais mes courses une fois par semaine avec mon vélo. Je me suis emparé du vélo de ma nièce, elle s'est fâchée :" tu n'as pas honte "
Ce n'est qu'un vélo d'occasion, il va bien pour moi et elle me doit bien ça.
Je le garderai !
Comme Abel se plaint que la banque lui prend tout son argent, j'y suis passée et j'ai demandé s'il a de l'argent disponible sans placements. Ils ont bien rigolé : " ne vous inquiétez pas, il peut construire une maison " Mais en attendant, avec son avarice, il nous casse la tête !