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Mais elle pouvait sans problème penser à son cousin célibataire de France, un beau parti pour elle. Mais voudrait-il d'elle ? elle avait manoeuvré auprès de ses cousines pour en douce savoir les intentions de ce jeune homme, des photos furent échangées, il était beau et souriant et elle se mit à rêver de lui. Mais elle dû admettre deux mois plus tard que le cousin fréquentait une étudiante en sociologie.
Elle devînt de plus en plus coléreuse, un rien l'irritait. Sa mère ne posait pas de question car elle savait que ce serait ouvrir la boîte de Pandore où tout le vocabulaire grossier allait sortir et peut-être plus. Sentant venir l'orage elle partit pour Tunis chez sa soeur, elle resta un mois et laissa sa fille se débrouiller comme une maîtresse de maison et s'occuper de son père qui devenait de plus en plus invalide.
La mère revînt après les supplications du père. Il avait tout promis, il avait tout offert : elle ne serait plus son infirmière, sa cuisinière, sa fermière, sa mère. Elle serait indépendante et se livrerait à son travail de poésie autant de temps qu'elle le voudrait , elle pourrait même aller à la plage et prendre des cours de natation.
Malika n'en revenait pas, sa mère avait acquis tous les droits et elle, était empêchée d'aller à la plage, empêchée d'aller à Tunis chez son oncle, empêchée d'aller à Sousse chez ses cousins; Youssef veillait à son bien qu'il ne touchait pas !