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Malika était-elle mythomane ?
Il lui téléphona et l'invita à Tunis où il travaillait, elle fut très étonnée, avait-il changé d'idée ? elle ne pouvait imaginer un piège, elle imagina une statègie pour couvrir cette affaire, ni ses parents, ni ses amies devaient être au courant.
L'amour se passa sans amour et elle fut déçue; étais-ce une vengeance, un abus de pouvoir, une pulsion irraisonnée ? Un mois après elle eu des vomissements, de grands écoeurements; elle avait honte et elle avait compris que cet homme était sans honnêteté, sans tendresse, sans regret; tout feu, tout amour étaient éteints, est-ce sûr ?
Il fallait faire face, elle en parla à sa mère, on ne pouvait envisager une ivg dans ce pays c'était interdit, la mère trouva la solution, personne ne saurait rien et l'honneur de la famille serait sauve ! Malika ne prenait pas de décision, elle essayait de se faire à l'idée d'être enceinte d'un homme qui ne l'aimait pas et de vivre avec un autre homme qui croirait que le bébé était le sien, son honnêteté se hérissait à vivre une histoire aussi folle; ce bébé serait le fruit d'une tromperie, d'un faux, d'une promesse non tenue, d'un espoir non réalisé, d'un paradis transformé en enfer. Ce bébé serait infirme dès sa conception, il crierait sans bruit le déficit d'amour de la vie humaine. Ce serait un bébé orphelin, sans père, le père légitime refusant la paternité, orphelin de mère, la mère légitime se demandant si elle pourrait supporter cet " objet "