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El Morjène
11 février 2005

suite page 38

Qui dira : Nour est cette montagne se trompera car elle s'est effritée.
Qui dira : elle est ce lac somptueux et brillant se trompera car les vents et les courants l'avait caché ou détruit et on ne voyait maintenant que des nuages blancs.
Qui jugera Nour, Malika, Youssef, Hossen , Aïcha, Lakdar ? Ils sont cela aujourd'hui et seront autres demain, ils ont ôté leurs masques et se montrent différents d'un jour à l'autre, d'une année à l'autre, tout peut arriver pour eux, ils ne sont pas des statues figés pour l'éternité . Qui osera penser qu'ils sont immuables, inattaquables, glacés, congelés, durs comme le roc, ils sont friables, se perdent en parcelles puis se reconstituent dans la joie, ils sont dans la perte, le vide puis ils se gonflent et se remplissent d'esprit et de matières; ce sont des personnages contradictoires comme la plupart des hommes; comme les plantes ils grandissent et changent de couleur à chaque saison .
Mais l'oiseau vert est revenu bien calé sur la branche bien vivante malgré l'hiver et la sève descendante, il saute de branches en branches puis disparaît à ses yeux; c'est un oiseau vagabond, elle n'a aucun désir de le mettre en cage, il est ivre de liberté.
Il est seul comme chaque homme et parfois quand on est en groupe il y a accentuation de sa propre singularité et on se sent encore plus seul, plus on vieillit plus on se sent isolé. On est moins intéressant, on n'est pas de la nouvelle vague, on est un peu décalé sauf avec les enfants; eux savent apprécier la tendresse de ceux qui ne sont plus à la mode !

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