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El Morjène
13 février 2005

suite page 39 ( a )

Fallait-il errer dans la petite ville de Sidi Bou Saïd si moderne et si enracinée dans le passé, cette petite ville bleue et blanche avec ses multiples portes sculptées, c'était un petit paradis qu'elle souhaitait intérioriser pour lui ressembler. Ce qui la fascinait c'était la multitude de portes toutes plus belles les unes que les autres, toutes différentes comme si elles étaient en concurrence mais toutes de couleur bleue en symphonie avec les volets, avec la mer toute proche mais aussi avec le ciel printanier. Toutes ces maisons vivaient ensemble en harmonie sans se singulariser et tout cela formait une ville au trésor caché. Une ville où l'on se sentait heureux sans tour, sans immeuble, sans building, sans château, sans hôtel ou restaurant au luxe ostentatoire , sans parking, sans supermarché, sans enseigne lumineuse, sans clinquant et tape-à-l'oeil.
Une ville où le corps et ses cinq sens frissonnent de plaisir et où l'esprit peut s'apaiser. Ville-senteurs, ville repas succulents, ville où l'on sert encore le thé à la menthe avec art, ville si souvent peinte mais qui n'a pas révélé ses secrets !
Il semble que cette femme elle aussi a des secrets qu'elle ignore car c'est à peine si elle a commencé d'explorer ses caves et ses greniers car elle n'a jamais fait de plongée sous-marine au fond d'elle. Ce voyage est périlleux car elle pourrait découvrir une vie palpitante de crustacés, de poissons... Peut-on plonger quand on ne sait pas nager !

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