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El Morjène
24 mars 2010

C'était comme si la montagne s'était diluée dans

C'était comme si la montagne s'était diluée dans la mer ; c'était comme si les eaux tumultueuses avaient tout envahi et avaient pénétré au plus intime de sa vie ; c'était comme si elle était devenue eaux et que de toutes parts elle se liquéfiait, elle s'abandonnait ; c'était comme si ces eaux trop fortes avaient envahi toute sa maison et qu'elle ne pouvait rien colmater, les murs s'effondraient ; c'était comme si la douleur s'était elle même diluée dans toutes ces eaux.
Elle l'aimait comme la terre nourricière, elle l'aimait comme le soleil, elle l'aimait comme la mer dans son infini, elle l'aimait comme la rivière qui se déverse dans le fleuve, elle l'aimait comme le feu qui dévore, elle l'aimait comme sa propre chair, elle devait se fortifier et tout accepter, sa présence et l'absence.
Elle savait que personne ne pouvait lui aider, ni sa fille, ni sa soeur, ni sa nièce, ni une amie.
Tout était amour, même les feuilles de peuplier qui tremblaient dans le ciel gris, elle ne voyait aucun interdit sauf de faire souffrir les autres. C'était comme si elle entrait dans l'amour cosmique ou elle n'était qu'une poussière d'amour. Ce n'était plus une plume emportée par le vent, ce n'était plus un oiseau qui chante, ce n'était plus une vache qui donnait son lait.
C'était un corps qui attendait envers et contre tout, sans haine avec la peur de faire souffrir. Elle attendait sans vouloir prendre comme une prière intense !

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