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El Morjène
10 février 2005

suite page 34

Rien n'arrêtait Nour dans sa quête de sens car que faisons nous sur cette terre ignorant les commencements et les fins des mondes, ignorant les commencements de l'espèce humaine et la fin de l'humanité, ignorant le pourquoi de la vie.Rien n'arrêtait Nour...
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10 février 2005

suite page 34 ( b )

Elle allait et venait en se laissant bercer par la poésie sans se laisser casser par toutes les colères et toutes les explosions, elle allait et venait dans sa maison ensoleillée de Tunisie ou sous les ombrages de ses oliviers, elle allait et venait chez...
11 février 2005

PAGE 35

Les repas anciens étaient le lieu du conflit journalier, rien n'était bon et Lakdar se plaignait à Nour ou repoussait violemment la nourriture, rien n'était agréable autour de cette table, soit les enfants riaient et il fallait qu'il se taisent, soit...
11 février 2005

suite page 35

Nour se refermait dans sa coquille comme un escargot ou bien comme la tortue elle se cachait dans sa carapace, elle était méfiante envers son mari, elle était inquiète pour ses enfants !" Si tu veux partir, pars vite au lieu de me faire la vie infernale,...
14 septembre 2007

29 01 1968 suite

J'imaginais que mon frère serait le héros qui découvre le trésor et si ce n'était pas mon frère ce serait moi, j'étais courageuse, je pouvais affronter les renards, les chauve-souris et même les loups, on ne sait jamais! On m'a dit que le château fut...
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11 février 2005

PAGE 37

Elle avait rencontré sa copine d'école au Monoprix de Djendouba, celle-ci avait déménagé et habitait cette ville, elle l'invita à boire le café . Elle logeait dans trois pièces au quatrième étage d'un petit immeuble avec une grande cuisine organisée à...
11 février 2005

PAGE 38

Nour assise regardait par la fenêtre. Derrière le nuage noir, un lac bleu profond, un lac du ciel entouré d'un cercle de montagnes enneigées mais ce n'était que des nuages blancs qui grimpaient dans le ciel et montraient leurs sommets pointus puis tout...
11 février 2005

suite page 38

Qui dira : Nour est cette montagne se trompera car elle s'est effritée.Qui dira : elle est ce lac somptueux et brillant se trompera car les vents et les courants l'avait caché ou détruit et on ne voyait maintenant que des nuages blancs.Qui jugera Nour,...
13 février 2005

PAGE 39

Nour avait mal au ventre, un mal diffus du côté droit avec des contractions comme les femmes enceintes. Elle était gênée pour marcher c'est à cause de cela qu'elle alla au médecin qui ne su pas diagnostiqué et l'envoya au chirurgien, celui ci n'ayant...
13 février 2005

suite page 39 ( a )

Fallait-il errer dans la petite ville de Sidi Bou Saïd si moderne et si enracinée dans le passé, cette petite ville bleue et blanche avec ses multiples portes sculptées, c'était un petit paradis qu'elle souhaitait intérioriser pour lui ressembler. Ce...
13 février 2005

suite page 39 ( b )

Comment cette vie cachée pouvait-elle cohabiter avec le vide originel qu'elle côtoyait avec souffrance ou avec espoir, un vide appel de vie et d'amour. Elle pensait à Julien, que faisait-il dans sa ville de Bourg Saint Maurice, ils correspondaient par...
13 février 2005

PAGE 40

Pour l'Aïd-Segur, Nour avait décidé d'un grand repas où elle invitera ceux qui viennent de France : Malika avec Hossen, Haïcha avec Youssef, le père et la belle-mère de Youssef, son fils évidemment, sa copine Chiraz sûrement; cela fera huit personnes...
13 février 2005

suite page 40 ( a )

Lakdar était stressé, il tremblait un peu de devoir se confronter à ce Youssef qu'il ne voulait pas revoir; Malika était gênée de le revoir à la table familiale en présence de son mari mais sa toute puissance reprenait le dessus et elle pensait :" Je...
13 février 2005

suite page 40 ( b )

Le lendemain , Malika se leva hargneuse, sa mère n'osait lui adresser la parole; elle trouva l'occasion de faire la guerre, il fallait de suite téléphoner à Youssef qui avait oublié sa veste à la maison , on s'exécuta. Mais Malika prit subitement le téléphone...
14 février 2005

PAGE 41

A Tunis, ils trouvèrent un deux-pièces en apparence chaleureux avec le chauffage central car ils étaient frileux avec ces hivers pluvieux et froids, la maison de Ghardimaou fut louée ce qui permit de payer la location de l'appartement. Le fils prit ses...
14 février 2005

PAGE 42

Les rêves de Nour étaient éteints, elle était triste comme la vie, mais pour le moment elle ne pleurait pas, elle ne se lamentait pas; à quoi bon ! Son sort était peu enviable peu importe et son poème n'avançait pas car le soleil avait disparu de sa vie;...
14 février 2005

suite page 42

Nour savait depuis longtemps que la mort est en nous. Elle essayait de l'éloigner d'elle mais pourrait-elle l'éloigner de son compagnon, cette lutte journalière contre les diverses infections qui l'assaillaient, cette lutte constante pour qu'il garde...
14 février 2005

PAGE 43

Nour s'est éloignée de sa ruelle aux murs décrépis, elle est allée chez son amie qui loge maintenant dans une ancienne villa aux larges fenêtres qui s'ouvrent sur un grand parc à la pelouse verdoyante et ondulée comme un terrain de golf, miraculeusement...
14 février 2005

suite page 43 ( a )

Lakdar attendait Nour qui passait l'après midi chez Chiraz dans les anciens quartiers coloniaux. Cette femme peintre a la bougeotte, jamais contente nulle part; pourquoi a-t-elle quitté sa maison familiale de Djendouba pour aller à la capitale ? Il craignait...
15 février 2005

suite page 43 ( b )

Milles possibilités s'ouvraient à elle, laquelle allait-elle choisir ? travailler avec la forme circulaire, avec la forme horizontale, avec la forme verticale ou oblique ou les enroulements. Il semble qu'elle refusait les angles, il y avait des lignes...
15 février 2005

suite page 43 ( c )

Chez Chiraz, elle se sentait vraiment chez elle, elle qui l'oubliait pour peindre et pour lire puis qui tout à coup sortait du songe pour reprendre la conversation laissée en suspens ! elle laissait tout en suspens car sa vie était étrange comme trois...
15 février 2005

PAGE 44

Il avait gelé à Tunis, il avait neigé à Carthage fait rare, la mer était blanche, on ne la reconnaissait pas ! Les lauriers roses , les bougainvillées frissonnaient et même les vieux oliviers étaient mal à l'aise, quand aux palmiers ils en avaient vu...
15 février 2005

suite page 44 ( a )

Une musique de guitare romantique arrivait à ses oreilles obstuées, c'était doux et tendre comme l'enfance; les sons étaient légers, presque aériens, lents avec une résonance profonde puis des sons réguliers plus sourds, plus profonds comme s'ils étaient...
15 février 2005

suite page 44 ( b )

Chaque son était une goutte d'eau plus ou moins secrète, plus ou moins puissante et tout cela la traversait, cette pluie de gouttes d'eau qui sautaient, qui s'allongeaient puis mourraient ou qui ressurgissaient quand on les croyaient disparues. Pourquoi...
16 février 2005

PAGE 45

Nour avait remonté sur la terrasse, le soleil était rouge sur la ville blanche, c'était un soleil couchant ! la neige avait fondu, le brouillard avait disparu, tout était devenu orangé ! le soleil s'était caché derrière les branches d'un palmier et peu...
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